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Piscine au Sel : Guide Complet 2025 (Avantages, Prix, Entretien)
Fini les yeux rouges après la baignade, terminé l’odeur persistante de chlore sur la peau et les cheveux décolorés. La piscine au sel s’impose progressivement comme l’alternative moderne au traitement traditionnel au chlore. Mais au-delà de la promesse d’une eau plus douce, ce système vaut-il réellement l’investissement ? Entre coût d’installation, entretien spécifique et économies promises, difficile de s’y retrouver.
Ce guide explore en profondeur le fonctionnement, les réels avantages, les inconvénients souvent passés sous silence, ainsi que les aspects financiers d’une piscine au sel. L’objectif : disposer de toutes les informations nécessaires pour déterminer si cette technologie correspond aux besoins et au budget de chaque propriétaire de piscine.
Contrairement à une idée reçue, une piscine au sel n’a rien à voir avec une piscine d’eau de mer. La concentration en sel reste extrêmement modérée : entre 3 et 5 grammes par litre, soit environ 9 à 10 fois moins que l’eau de mer (qui contient 30 à 40 g/L). Cette faible salinité se révèle imperceptible au goût et n’agresse absolument pas la peau.
Le principe repose sur l’électrolyse du sel présent dans l’eau. Une fois le sel ajouté dans le bassin au démarrage, il ne disparaît pratiquement pas. Il se transforme, agit, puis se reforme dans un cycle continu et quasi perpétuel. Cette particularité explique pourquoi les ajouts de sel restent exceptionnels, généralement tous les 3 à 5 ans selon les conditions d’utilisation.
L’électrolyseur constitue le cœur du système. Cet appareil s’installe directement sur le circuit de filtration, après le filtre et avant les buses de refoulement. Son fonctionnement s’avère relativement simple : lorsque l’eau salée traverse la cellule d’électrolyse, elle rencontre des électrodes en titane parcourues par un courant électrique de basse tension.
Cette réaction électrochimique transforme le chlorure de sodium (sel) en hypochlorite de sodium, un puissant désinfectant naturel. Ce chlore naturel se diffuse ensuite dans l’eau du bassin où il élimine bactéries, virus et algues. Sous l’effet des rayons UV du soleil, l’hypochlorite se retransforme progressivement en sel, et le cycle recommence automatiquement.
Ce processus autonome représente l’atout majeur du système : aucune manipulation quotidienne de produits chimiques, aucun dosage manuel. L’électrolyseur gère la désinfection en continu, tant que la filtration fonctionne et que la température de l’eau reste supérieure à 16°C.
La différence se ressent dès la première baignade. L’eau d’une piscine au sel offre une douceur incomparable, semblable à celle d’une eau de source. La peau ne tiraille pas après la sortie du bain, les yeux ne piquent plus, et cette odeur caractéristique de “piscine” disparaît totalement.
Les personnes à la peau sensible, sujettes aux allergies ou souffrant d’eczéma constatent généralement une amélioration notable. Les enfants peuvent se baigner plus longtemps sans inconfort. Les cheveux ne prennent plus cette teinte verdâtre ni cette texture paille. Quant aux maillots de bain, ils conservent leurs couleurs éclatantes saison après saison.
Cette amélioration s’explique par la nature du chlore produit. Le chlore généré par électrolyse reste sous forme gazeuse et se diffuse progressivement, contrairement aux galets de chlore qui créent des concentrations locales élevées et agressives.
L’argument économique nécessite une vision sur plusieurs années. Certes, l’investissement initial dans un électrolyseur représente un coût significatif (détaillé plus loin). Mais les dépenses récurrentes fondent littéralement.
Plus besoin d’acheter régulièrement des galets de chlore, du chlore choc, des anti-algues ou des floculants. Le sel, acheté une fois tous les 3 à 5 ans, coûte entre 15 et 40 euros pour un sac de 25 kg. Pour une piscine de 50 m³ nécessitant environ 150 à 250 kg de sel au démarrage, l’investissement se limite à 100-200 euros… pour plusieurs années.
Sur 5 ans, un propriétaire de piscine au chlore dépense facilement 1000 à 1500 euros en produits chimiques variés. Avec le sel, ce budget se réduit à 100-200 euros sur la même période. L’amortissement de l’électrolyseur intervient généralement entre la 3ème et la 5ème année.
La promesse d’un entretien facile se concrétise au quotidien. Fini les calculs compliqués de dosage, les ajouts réguliers de produits, le stockage de bidons et de sachets. L’électrolyseur produit automatiquement la quantité de chlore nécessaire, adaptée à la température et au volume d’eau.
Les tâches d’entretien se limitent à :
L’automatisation du traitement libère du temps et supprime la contrainte de devoir absolument passer à la piscine pour ajouter du chlore avant un weekend ou des vacances. Le système fonctionne en autonomie tant que la filtration tourne.
À l’heure où la conscience écologique guide de plus en plus les décisions d’achat, la piscine au sel présente un bilan environnemental favorable. La réduction drastique des produits chimiques limite les rejets polluants dans la nature lors des vidanges ou des contre-lavages du filtre.
Le sel constitue un élément naturel, non toxique pour l’environnement. Aucun bidon plastique à jeter chaque mois, aucun produit corrosif à stocker. La manipulation devient plus sûre, notamment dans les foyers avec enfants. Le sel peut se ranger n’importe où sans précaution particulière, contrairement au chlore qui nécessite un local ventilé et sécurisé.
Cette dimension écologique séduit particulièrement les propriétaires soucieux de réduire leur empreinte environnementale sans sacrifier la qualité de l’eau de baignade.
La transparence s’impose : passer au sel représente un investissement significatif. Le prix d’un électrolyseur varie considérablement selon la capacité, les fonctionnalités et la marque :
À ce coût s’ajoute l’installation, fortement recommandée par un professionnel pour garantir le bon fonctionnement et la sécurité du système. Cette prestation peut représenter 200 à 500 euros supplémentaires selon la complexité du raccordement.
Pour un foyer au budget serré, cet investissement peut sembler dissuasif, même si la rentabilité interviendra inévitablement sur le moyen terme.
Si l’entretien quotidien se simplifie, certaines contraintes spécifiques apparaissent. Le pH de l’eau tend naturellement à augmenter avec l’électrolyse du sel. Cette hausse nécessite une surveillance régulière et des corrections fréquentes avec du pH moins.
Pour automatiser cette gestion, l’installation d’un régulateur automatique de pH s’avère quasi indispensable. Cet équipement supplémentaire coûte entre 250 et 800 euros, mais il garantit un équilibre optimal sans intervention manuelle.
Les électrodes de la cellule d’électrolyse s’entartrent progressivement, surtout dans les régions où l’eau est dure (calcaire). Un nettoyage manuel s’impose tous les 6 mois environ. Heureusement, la plupart des électrolyseurs modernes intègrent une fonction d’auto-nettoyage par inversion de polarité, qui limite grandement cette contrainte.
Enfin, la durée de vie des cellules se situe entre 4 et 7 ans selon l’utilisation et la qualité de l’eau. Leur remplacement coûte de 200 à 600 euros, un poste de dépense à anticiper.
Le sel, bien que doux pour les baigneurs, se révèle corrosif pour certains équipements métalliques. Les échelles en acier, les margelles en métal, les systèmes de chauffage non adaptés ou les volets roulants avec axes métalliques peuvent subir une usure prématurée. Avant d’opter pour le sel, vérifier la compatibilité de tous les équipements existants évite de mauvaises surprises.
La température de l’eau conditionne également l’efficacité du système. En dessous de 16°C, la conductivité de l’eau diminue et l’électrolyse ne fonctionne plus correctement. L’électrolyseur doit impérativement être arrêté durant l’hiver dans les régions où l’eau descend sous ce seuil. Cette contrainte impose un hivernage adapté et limite l’utilisation aux saisons chaudes sans système de chauffage complémentaire.
Enfin, l’ajout de sel doit se faire avec précaution. Un excès de sel ne peut se corriger qu’en diluant avec de l’eau douce, ce qui implique de vider partiellement la piscine. À l’inverse, trop peu de sel rend l’électrolyse inefficace. La précision lors du premier ajout s’avère donc cruciale.
Électrolyseur selon le volume du bassin :
Sel initial : Pour une piscine de 50 m³ avec un taux recommandé de 4 g/L, il faut 200 kg de sel, soit 8 sacs de 25 kg à environ 20 euros l’unité = 160 euros.
Équipements complémentaires recommandés :
Installation professionnelle : 200 à 500 euros
Total investissement pour une piscine de 50 m³ : 1500 à 3000 euros tout compris.
Piscine au sel :
Piscine au chlore :
Économie avec le sel sur 5 ans : 750 à 1400 euros, ce qui amortit largement l’investissement initial.
Pour ceux qui souhaitent se lancer, voici quelques références de qualité :
Électrolyseurs performants :
Sel spécial piscine :
Testeurs indispensables :
Régulateur pH automatique :
Le critère déterminant reste le volume du bassin. Chaque électrolyseur affiche une capacité maximale en m³. Sélectionner un modèle légèrement supérieur au volume réel garantit une production de chlore confortable et prolonge la durée de vie de l’appareil.
Les fonctionnalités à privilégier :
Les marques reconnues (Zodiac, AstralPool, Hayward, Bayrol, SwimExpert) offrent généralement une meilleure fiabilité et un SAV efficace qu’un modèle générique.
Étape 1 – Positionnement de l’électrolyseur L’appareil se fixe au mur du local technique, à minimum 1 mètre du sol pour éviter les projections d’eau. Il doit rester accessible pour l’entretien.
Étape 2 – Installation de la cellule La cellule d’électrolyse se monte sur le circuit de filtration, impérativement après le filtre et après le chauffage éventuel, mais avant les buses de refoulement. Un by-pass permet de réguler le débit et facilite le démontage pour nettoyage.
Étape 3 – Raccordements Connexion électrique sur une ligne dédiée avec disjoncteur différentiel 30 mA. Raccordement du câble entre le boîtier de commande et la cellule. Installation du détecteur de débit si prévu.
Étape 4 – Ajout du sel Calculer la quantité exacte : volume du bassin (m³) × taux recommandé (g/L) = quantité de sel en grammes. Verser le sel directement dans le bassin, réparti sur toute la surface, filtration en marche. Attendre 24 heures la dissolution complète avant de démarrer l’électrolyseur.
Étape 5 – Mise en service Régler la production de chlore selon les recommandations du fabricant. Programmer les plages horaires de fonctionnement en cohérence avec la filtration.
L’installation par un professionnel reste vivement conseillée. Au-delà de la garantie de bon fonctionnement, cela évite les erreurs de dimensionnement, de raccordement ou de dosage qui pourraient endommager l’équipement ou déséquilibrer l’eau.
Contrôle visuel : vérifier la limpidité de l’eau, l’absence d’algues sur les parois, le bon fonctionnement de la filtration.
Niveau d’eau : maintenir le niveau entre la moitié et les trois-quarts du skimmer pour une aspiration optimale.
Test du pH : mesurer 1 à 2 fois par semaine avec bandelettes ou testeur électronique. L’idéal se situe entre 7,2 et 7,4. Corriger avec du pH moins si nécessaire.
Nettoyage des surfaces : passer l’épuisette, brosser la ligne d’eau, aspirer le fond avec un robot piscine sans fil performant ou un balai manuel. Pour les piscines hors-sol au sel, consultez notre guide dédié aux robots piscine hors sol.
Ces gestes, identiques à une piscine classique, prennent environ 20 minutes par semaine.
Taux de sel : vérifier avec testeur ou via l’affichage de l’électrolyseur. Le taux doit rester dans la fourchette recommandée (généralement 3-5 g/L). Ajouter du sel si nécessaire, par petites quantités.
Production de chlore : tester le taux de chlore libre (0,6 à 1,4 ppm). Ajuster le pourcentage de production sur l’électrolyseur si besoin. En plein été avec forte fréquentation, augmenter la production ; en début/fin de saison, la réduire.
Nettoyage du filtre : effectuer un contre-lavage ou nettoyer les cartouches selon le type de filtre.
Alcalinité : vérifier le TAC (titre alcalimétrique complet), idéalement entre 80 et 120 ppm. Un TAC équilibré stabilise le pH.
Début de saison (avril-mai) :
Mi-saison (juillet) :
Fin de saison (septembre-octobre) :
Nettoyage de la cellule : Démonter la cellule selon la notice. La rincer à l’eau claire. Si le calcaire persiste, la tremper 15 minutes dans une solution d’acide chlorhydrique dilué (1 volume d’acide pour 10 volumes d’eau) ou utiliser un produit spécifique type Cell Renov. Rincer abondamment. Ne jamais utiliser d’objet métallique pour gratter les électrodes.
| Critère | Piscine au Sel | Piscine au Chlore |
|---|---|---|
| Confort de baignade | ⭐⭐⭐⭐⭐ Excellent | ⭐⭐ Irritations possibles |
| Facilité d’entretien | ⭐⭐⭐⭐⭐ Automatisé | ⭐⭐⭐ Manuel régulier |
| Investissement initial | ⭐⭐ 1500-3000€ | ⭐⭐⭐⭐⭐ <200€ |
| Coût annuel | ⭐⭐⭐⭐⭐ 100-200€ | ⭐⭐⭐ 300-400€ |
| Impact écologique | ⭐⭐⭐⭐⭐ Très faible | ⭐⭐ Produits chimiques |
| Efficacité désinfectante | ⭐⭐⭐⭐⭐ Excellente | ⭐⭐⭐⭐⭐ Excellente |
| Entretien équipement | ⭐⭐⭐ Spécifique | ⭐⭐⭐⭐⭐ Minimal |
La piscine au sel est idéale pour :
Le chlore reste pertinent pour :
La piscine au sel représente bien plus qu’une simple tendance : elle incarne une évolution logique vers plus de confort, de simplicité et de respect environnemental. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré un investissement initial de 1500 à 3000 euros, les économies réalisées sur les produits chimiques (750 à 1400 euros sur 5 ans) amortissent rapidement le système.
Au-delà de l’aspect financier, le gain en qualité de vie se mesure difficilement. Ne plus subir les irritations, manipuler des produits dangereux ou calculer des dosages complexes transforme radicalement l’expérience de la piscine. L’eau devient un véritable plaisir, accessible à tous, même aux plus sensibles.
Les inconvénients existent : nécessité de surveiller le pH, entretien spécifique de la cellule, incompatibilité avec certains équipements métalliques. Mais ces contraintes pèsent peu face aux bénéfices quotidiens.
Pour les indécis, une transition progressive reste possible. Installer l’électrolyseur sur une piscine existante ne demande qu’une demi-journée de travail. Les propriétaires qui franchissent le pas témoignent très rarement de regrets, évoquant plutôt la question : “pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ?”
Avant de se lancer, consulter un pisciniste professionnel permet de valider la compatibilité des équipements existants, de choisir l’électrolyseur adapté au volume du bassin et de bénéficier d’une installation dans les règles de l’art. Un investissement maîtrisé pour des années de baignade sereine.
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