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Comparez, choisissez, profitez

Trois mois de baignade par an pour un équipement qui vous a coûté une fortune, ça fait mal. Entre l’entretien régulier, le nettoyage (si vous avez un robot piscine, consultez notre guide complet d’entretien et de dépannage pour le maintenir en bon état), et maintenant le chauffage, une piscine demande du travail.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions pour transformer votre piscine en espace de détente utilisable d’avril à octobre, voire toute l’année dans certaines régions. La pompe à chaleur arrive en tête des systèmes les plus efficaces, mais pas que. On va voir ensemble toutes les méthodes pour chauffer votre piscine, comprendre comment fonctionne une pompe à chaleur, et surtout répondre à LA question que tout le monde se pose : combien de temps ça prend vraiment pour chauffer une piscine ?
Parlons franchement. Une eau à 22°C, c’est peut-être jouable pour un nageur olympique en plein entraînement, mais pour tremper tranquillement le samedi après-midi avec les enfants, c’est limite. La température idéale de baignade tourne autour de 27-28°C. Les enfants et les personnes frileuses seront encore plus à l’aise autour de 29-30°C.
Sans chauffage, vous avez trois mois dans l’année où l’eau est acceptable, grand maximum. Juillet, août, début septembre si vous avez de la chance. Le reste du temps, votre piscine sert de décoration aquatique très coûteuse.
Avec un système de chauffage adapté, vous passez à cinq ou six mois de baignade. Dans le Sud, avec une bonne installation, certains se baignent même en hiver. Alors oui, ça représente un investissement. Mais cet investissement s’amortit sur plusieurs années, et surtout, il multiplie votre plaisir par deux ou trois.
Et puis, une piscine chauffée, c’est aussi un argument de poids si un jour vous vendez votre maison. Les acheteurs apprécient.
Avant de foncer tête baissée sur une pompe à chaleur, voyons ce qui existe. Parce qu’il y a des solutions pour tous les budgets et toutes les situations.
La bâche à bulles, vous connaissez sûrement. C’est cette couverture avec des petites bulles d’air qu’on pose directement sur l’eau. Elle coûte entre 100 et 200€ selon la taille de votre piscine. Pas de quoi se ruiner.
Le principe est simple : les bulles créent une isolation entre l’eau et l’air extérieur. La journée, la bâche capte un peu la chaleur du soleil et fait grimper la température de 2 ou 3 degrés. La nuit, elle limite les pertes. Parce que oui, une piscine non couverte peut perdre jusqu’à 5°C pendant la nuit. Avec une bâche, vous ne perdez qu’1 ou 2 degrés. C’est énorme comme différence.
→ Bâche à bulles 400 microns pour piscine rectangulaire – Disponible en plusieurs tailles (4x8m, 5x10m, etc.). Découpable aux dimensions exactes de votre bassin. Comptez 150-200€ selon la taille.
Seule, la bâche à bulles ne fait pas de miracles. Mais combinée à n’importe quel autre système de chauffage, elle devient indispensable.
Petit conseil d’entretien au passage : pour garder votre eau propre et maximiser l’efficacité de votre chauffage, pensez à entretenir régulièrement votre robot de piscine. Découvrez notre méthode simple pour nettoyer un filtre de robot au vinaigre blanc – économique et écologique, exactement dans l’esprit des solutions qu’on présente ici.
L’abri de piscine, c’est la version luxe de la bâche. Vous créez un effet de serre naturel au-dessus de votre bassin. Résultat : jusqu’à 10 degrés de gagnés par rapport à une piscine à l’air libre. C’est impressionnant. En plus, ça protège la piscine des feuilles mortes, ça sécurise le bassin si vous avez des enfants, et ça prolonge vraiment la saison.
Le problème, c’est le prix. Un abri de piscine, même un modèle bas de gamme, ça démarre autour de 1000€. Les modèles coulissants ou télescopiques montent facilement à 5000-15000€. Mais si vous avez le budget, c’est un excellent investissement.
L’astuce du tuyau noir : vous avez peut-être vu passer cette idée sur internet. On enroule plusieurs centaines de mètres de tuyau noir en spirale à côté de la piscine, en plein soleil. L’eau circule dedans, chauffe au soleil, et retourne dans la piscine.
Ça marche. On peut gagner 5 à 8 degrés avec cette technique. Par contre, il faut vraiment beaucoup de tuyaux, de l’espace, et un bon ensoleillement. C’est bricolage, mais c’est pas cher et écologique. Si vous êtes manuel, ça vaut le coup d’essayer.
Le chauffage solaire avec des panneaux ou des dômes, c’est la version pro du tuyau noir. L’eau de la piscine passe dans des capteurs solaires noirs qui la réchauffent avant de la renvoyer dans le bassin. Prix entre 500 et 3000€ selon la taille de votre installation.
L’avantage majeur : une fois acheté, c’est totalement gratuit à l’usage. Pas de facture d’électricité. Zéro. Et c’est écologique.
Les inconvénients : il faut du soleil, évidemment. Dans le Nord, ou pendant un été pourri, ça marchera mal. Et pour être efficace, il faut que la surface de panneaux représente au moins 50% de la surface de votre piscine. Si vous avez une piscine de 50m², il vous faut 25m² de panneaux solaires. Ça prend de la place.
Le réchauffeur électrique, c’est le chauffage d’appoint par excellence. Une résistance électrique chauffe l’eau qui passe dedans. C’est rapide, très rapide même. Vous pouvez gagner 1 à 2 degrés par heure.
Prix d’achat accessible : entre 300 et 800€. Installation facile. Parfait pour les petites piscines de moins de 15m³, ou pour chauffer ponctuellement le week-end.
Mais attention à la facture d’électricité. Un réchauffeur électrique, c’est gourmand. Pour 1 kW consommé, vous obtenez 1 kW de chaleur. C’est ce qu’on appelle un COP de 1. On y reviendra, mais retenez que c’est le système le plus cher à l’usage. Largement.
L’échangeur thermique utilise votre chaudière domestique pour chauffer l’eau de la piscine. Si vous avez déjà une chaudière gaz ou fioul, c’est malin. L’installation coûte entre 800 et 2000€ selon la configuration.
C’est le système le plus rapide de tous pour chauffer une piscine. Par contre, l’installation est technique et nécessite un pro. Et votre chaudière va bosser davantage, donc consommer plus.
La pompe à chaleur : on y arrive. C’est le système vedette depuis plusieurs années, et pour cause. Elle combine efficacité, économies à l’usage et respect de l’environnement. Voyons comment ça fonctionne vraiment.
Une pompe à chaleur pour piscine, dans le principe, c’est un frigo qui marche à l’envers. Je sais, dit comme ça, ça sonne bizarre. Mais c’est exactement ça.
Un frigo prend la chaleur à l’intérieur et la rejette dehors. Une pompe à chaleur fait l’inverse : elle prend les calories présentes dans l’air extérieur et les injecte dans l’eau de votre piscine. Et ça marche même quand il fait froid dehors. Tant que la température de l’air dépasse 12-15°C, la pompe à chaleur peut fonctionner.
À l’intérieur de la pompe à chaleur, il y a un fluide frigorigène qui circule en circuit fermé. Ce fluide passe par quatre étapes :
L’évaporateur aspire l’air extérieur et récupère ses calories. Ces calories font chauffer le fluide frigorigène qui se transforme en gaz.
Le compresseur compresse ce gaz, ce qui fait monter sa température. C’est comme quand vous gonflez un pneu de vélo et que la pompe chauffe. Même principe.
Le condenseur, c’est là que la magie opère. Le gaz très chaud passe à côté de l’eau de votre piscine et lui transmet sa chaleur. En perdant cette chaleur, le gaz refroidit et redevient liquide.
Le détendeur fait baisser la pression du liquide frigorigène. Une fois détendu et refroidi, il retourne vers l’évaporateur pour recommencer un cycle. Et ça tourne en permanence comme ça.
La PAC se raccorde au circuit de filtration de votre piscine entre la pompe de filtration et les buses de refoulement. Pour une installation propre et pouvoir isoler le circuit de chauffage en cas de maintenance, un kit by-pass est fortement recommandé.
→ Kit by-pass complet pour pompe à chaleur piscine – Permet de réguler le débit d’eau et d’isoler la PAC sans couper la filtration. Pratique pour l’entretien et les réparations. Entre 80 et 120€ selon les modèles.
On en a parlé rapidement, mais c’est crucial pour comprendre l’intérêt économique de la pompe à chaleur : le COP, ou Coefficient de Performance.
Un COP de 5 signifie que pour 1 kW d’électricité consommé, la pompe à chaleur restitue 5 kW de chaleur dans l’eau. Elle ne crée pas de la chaleur de nulle part, elle la récupère dans l’air.
Les pompes à chaleur pour piscine ont généralement un COP entre 4 et 7. Les modèles récents et performants atteignent facilement 5 ou 6.
Comparé au réchauffeur électrique qui a un COP de 1, vous consommez cinq fois moins d’électricité pour le même résultat. Sur une saison de baignade, ça représente des centaines d’euros d’économies.
La PAC classique fonctionne en mode ON/OFF. Elle s’allume, chauffe à fond, puis s’éteint quand la température est atteinte. Comme un vieux frigo. C’est moins cher à l’achat, mais plus bruyant et moins économique à l’usage.
La PAC Full Inverter, c’est la version moderne. Elle fonctionne en continu mais module sa puissance en fonction des besoins. Résultat : silencieuse, plus performante, et encore plus économique. Vous payez plus cher à l’achat, mais l’investissement se rentabilise en deux ou trois ans.
→ Pompe à chaleur Full Inverter 13 kW pour piscine jusqu’à 60m³ – Technologie Inverter avec COP jusqu’à 16, ultra-silencieuse (moins de 40 dB), compatible piscines 40-60m³. Investissement initial plus élevé (1500-2000€) mais économies garanties à l’usage.
Côté positif : Économique à l’usage malgré le prix d’achat. Écologique puisqu’elle utilise l’énergie renouvelable de l’air. Efficace toute la saison. Certains modèles sont réversibles et peuvent même refroidir la piscine si elle dépasse les 30°C en plein été.
Côté négatif : Prix d’achat élevé, entre 1000 et 4000€ selon la puissance. C’est l’investissement qui freine beaucoup de monde. Le chauffage est lent : on parle de 1 à 2 degrés gagnés par jour. Si vous voulez de l’eau chaude pour samedi, il faut lancer la chauffe le lundi. La pompe à chaleur dépend de la température extérieure. En dessous de 12-15°C, elle peine ou refuse de démarrer. Et enfin, elle fait du bruit. Pas énorme, mais il faut la placer à au moins 7 mètres de la maison et de la piscine pour éviter la nuisance sonore.
Voilà LA question que tout le monde se pose. Et la réponse, c’est : ça dépend. Mais on va être précis.
Il existe une formule mathématique pour calculer le temps de chauffe. Rassurez-vous, ce n’est pas compliqué :
Temps (en heures) = [Volume de la piscine (m³) x Différence de température x 1,163] / Puissance de la PAC (kW)
Décomposons :
Puisque beaucoup cherchent des infos pour une piscine de 20m³, voici des calculs précis. Situation : eau à 15°C, objectif 28°C (13 degrés d’écart).
Avec une PAC de 5 kW : (20 x 13 x 1,163) / 5 = environ 60 heures. Soit 2 jours et demi.
Avec une PAC de 8 kW : (20 x 13 x 1,163) / 8 = environ 38 heures. Un jour et demi.
Avec une PAC de 11 kW : (20 x 13 x 1,163) / 11 = environ 27 heures. Un peu plus d’une journée.
Maintenant, si votre piscine fait 50m³ (10m x 5m x 1m) et que vous partez de 15°C pour atteindre 28°C :
PAC de 8 kW : environ 95 heures, soit 4 jours pleins. PAC de 11 kW : environ 69 heures, soit 3 jours. PAC de 15 kW : environ 51 heures, soit 2 jours.
Pour une grosse piscine de 70m³, en début de saison avec une eau à 10°C que vous voulez monter à 28°C :
PAC de 15 kW : 98 heures, soit 4 jours. PAC de 18 kW : 82 heures, soit 3 jours et demi.
Ces calculs, c’est la théorie. Dans la vraie vie, plusieurs éléments viennent modifier le résultat.
La température extérieure joue énormément. En plein printemps ou à l’automne, quand il fait 15-18°C dehors, la pompe à chaleur est moins efficace. Elle met plus de temps. En règle générale, dans un climat frais, multipliez le temps de chauffe calculé par 1,25.
Le vent est l’ennemi de votre piscine. Il provoque de l’évaporation, et l’évaporation, c’est 70% des pertes de chaleur. Un brise-vent autour de la piscine peut vraiment aider.
La couverture de piscine, on en a déjà parlé, mais c’est tellement important que je remets une couche. SANS bâche, vous perdez 4 à 5 degrés par nuit. AVEC bâche, vous n’en perdez que 1 ou 2. La différence est colossale. Une pompe à chaleur sans bâche, c’est comme chauffer une maison fenêtres ouvertes. Complètement con.
Le type de piscine compte aussi. Une piscine enterrée est entourée de terre froide qui absorbe de la chaleur. Elle met plus de temps à chauffer qu’une piscine hors-sol. Les piscines tubulaires hors-sol ont un avantage : elles sont exposées au soleil sur toute leur surface (dessus et côtés). Elles chauffent plus vite.
Avec une pompe à chaleur bien dimensionnée, comptez sur une montée en température de 1 à 2 degrés par jour. Lors de la première mise en chauffe au printemps, prévoyez entre 3 et 7 jours pour atteindre une température confortable.
Une fois que l’eau est à température, la pompe à chaleur tourne juste quelques heures par jour pour maintenir. C’est là que vous voyez les économies.
Pour répondre précisément à la question du titre : une piscine de 20m³, avec une PAC de 6 à 8 kW adaptée, mettra environ 2 à 3 jours pour passer de 15°C à 28°C. Avec une bonne bâche à bulles, vous pouvez descendre à 1,5-2 jours.
Maintenant que vous savez combien de temps ça prend, voyons comment faire mieux.
C’est l’erreur classique : acheter une PAC trop petite parce qu’elle coûte moins cher. Résultat : elle ne chauffera jamais assez, vous serez déçu, et vous aurez gaspillé votre argent.
Règles approximatives pour choisir la puissance :
→ Pompe à chaleur 7 kW pour piscine 20-30m³ – Parfaite pour les piscines moyennes, COP de 5, puissance restituée mesurée à 15°C d’air extérieur (pas à 26°C comme certains modèles). Entre 900 et 1200€.
Attention aux pièges commerciaux. Les fabricants annoncent parfois des puissances mesurées à 26°C d’air extérieur. Mais en début de saison, vous êtes plutôt à 15°C. Exigez de connaître la puissance RESTITUÉE à 15°C. C’est celle qui compte.
Couvrir systématiquement votre piscine dès que vous ne l’utilisez pas. Avec une bâche à bulles, un volet roulant, un abri, peu importe. Mais couvrez-la. C’est le geste qui a le plus d’impact.
Faire tourner la pompe à chaleur en journée, quand l’air est le plus chaud. La PAC est plus efficace à 25°C qu’à 15°C. Logique.
Pour suivre précisément la montée en température et programmer votre PAC efficacement, un thermomètre connecté peut être très utile.
→ Thermomètre connecté WiFi pour piscine – Suivi en temps réel sur smartphone, historique des températures, alertes personnalisables. Optimisez le fonctionnement de votre système de chauffage. Entre 60 et 100€.
Programmer sur les heures creuses si vous avez un abonnement électrique adapté. Vous économisez sur la facture. Par contre, si vous êtes en heures creuses la nuit et que les températures sont fraîches, l’efficacité sera moindre. À vous de trouver le bon équilibre.
Démarrer la chauffe plusieurs jours avant la baignade prévue. La pompe à chaleur est lente, on l’a vu. Anticipez.
Mettre en route la PAC dès que la température extérieure dépasse 12-15°C, généralement mi-avril. Plus tôt vous commencez, plus vite vous pourrez vous baigner.
Régler une température de consigne réaliste. 28°C, c’est confortable. Viser 30°C ou plus, ça consomme beaucoup plus pour un gain de confort minime.
Ne jamais laisser la piscine découverte la nuit si vous chauffez. Vous perdez tout le travail de la journée.
Ne pas chauffer sans bâche, point. C’est du gaspillage énorme.
Ne pas négliger l’entretien annuel. Une PAC mal entretenue perd en efficacité et tombe en panne plus vite. D’ailleurs, si vous possédez également un robot de piscine, l’entretien régulier est tout aussi crucial – découvrez par exemple notre guide complet sur l’entretien du robot Tiger Shark qui détaille toutes les pannes courantes et leurs solutions.
Ne pas négliger l’entretien annuel. Une PAC mal entretenue perd en efficacité et tombe en panne plus vite.
Vous pouvez faire une partie de l’entretien vous-même. Régulièrement, nettoyez les grilles d’aération de la PAC. Les feuilles mortes, la poussière, tout ça bloque la circulation d’air et réduit les performances. Une fois par an, nettoyez le ventilateur avec une brosse douce et de l’eau savonneuse.
L’entretien par un professionnel est obligatoire si votre PAC fait 12 kW ou plus. En dessous, ce n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. Comptez une visite par an.
Pour l’hivernage, si vous êtes dans une région où il gèle, il faut vidanger le circuit d’eau de la PAC. Sinon, l’eau gelée va tout péter. Protégez la PAC avec une housse et débranchez-la électriquement pendant l’hiver.
Pour résumer tout ça en un coup d’œil, voici un comparatif honnête.
La pompe à chaleur coûte entre 1000 et 4000€ à l’achat. C’est cher. Par contre, à l’usage, c’est très économique grâce au COP élevé. Montée en température : 1-2°C par jour, c’est lent. Mais une fois à température, c’est stable. Écologiquement, c’est bien puisque ça utilise l’énergie de l’air. Installation moyennement complexe, un pro est recommandé.
Le réchauffeur électrique coûte seulement 300-800€ à l’achat. Super accessible. Mais à l’usage, c’est le pire. Très gourmand en électricité. Par contre, niveau rapidité, c’est imbattable : 1-2°C par heure. Écologiquement, bof. Installation facile, vous pouvez le faire vous-même.
Le chauffage solaire coûte entre 500 et 3000€ selon l’installation. À l’usage, c’est gratuit. Zéro consommation électrique. Écologiquement, top. La montée en température dépend du soleil, vous pouvez gagner 5-8°C dans de bonnes conditions. Installation facile aussi.
L’échangeur thermique se situe entre 800 et 2000€, plus le coût d’installation par un pro. À l’usage, coût moyen (ça dépend de votre chaudière). Rapidité : très rapide, c’est son point fort. Installation complexe, obligatoirement par un professionnel.
Verdict : pour 90% des piscines privées, la pompe à chaleur est le meilleur compromis. Elle combine efficacité, économies à long terme et respect de l’environnement.
Parlons argent clairement.
À l’achat :
À l’usage, sur une saison de 5 mois pour une piscine de 50m³ :
Un réchauffeur électrique de 9 kW va consommer environ 4500 kWh dans la saison. À 0,20€ le kWh (tarif moyen en France), ça fait 900€ par an. Aïe.
Une pompe à chaleur de 11 kW avec un COP de 5 va consommer environ 900 kWh. Soit environ 180€ par an. Cinq fois moins.
Le chauffage solaire : 0€ par an. Imbattable.
La pompe à chaleur s’amortit donc en 3 à 4 ans comparée au réchauffeur électrique. Après, c’est tout benef.
Si vous êtes sérieux sur le chauffage de votre piscine, voici les équipements essentiels à avoir :
✓ Une pompe à chaleur bien dimensionnée – L’investissement principal. Pour une piscine de 20-30m³, optez pour une PAC de 6-8 kW minimum. Pour 50m³ et plus, visez 11-15 kW.
✓ Une bâche à bulles de qualité – Non négociable. Sans elle, vous gaspillez 30-50% de la chaleur produite. Budget 150-200€, c’est dérisoire comparé aux économies réalisées.
✓ Un kit by-pass – Pour installer proprement votre PAC et faciliter la maintenance. Entre 80 et 120€, c’est un investissement malin.
✓ Un thermomètre connecté (optionnel mais pratique) – Pour suivre précisément la température et optimiser le fonctionnement. Environ 60-100€.
Budget total pour une installation complète (piscine 30m³) :
Ça paraît beaucoup, mais souvenez-vous : ça vous fait passer de 3 mois à 6 mois de baignade par an. Et vous économisez plusieurs centaines d’euros par an comparé à un réchauffeur électrique.
Voilà, vous savez tout. Chauffer une piscine, c’est un projet qui se réfléchit. Plusieurs solutions existent, chacune avec ses avantages. La pompe à chaleur domine largement le marché pour de bonnes raisons : efficace, économique à l’usage, écologique.
Pour une piscine de 20m³, retenez qu’il faut compter 2 à 3 jours de chauffe avec une PAC bien dimensionnée. Le point absolument essentiel, quel que soit le système choisi : couvrir votre piscine. Sans bâche, vous jetez votre argent par les fenêtres.
Et si vous hésitez encore, commencez simple : investissez dans une bâche à bulles pour 150€. Vous verrez déjà une vraie différence. Ensuite, selon votre budget et vos besoins, vous pourrez passer à la vitesse supérieure avec une pompe à chaleur adaptée.
Vous chauffez déjà votre piscine ? Vous avez opté pour quel système ? Partagez votre expérience en commentaire, ça pourra aider d’autres lecteurs qui hésitent !
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